• L'exil d'Emile Zola

    Emile Zola est né le 2 avril 1840 à Paris de Francesco Zola et Emilie Aubert.

    Son père, originaire de la province de Vénétie en Italie  fut un brillant ingénieur de travaux publics militaire. Achevant sa scolarité à Aix-En-Provence, Emile devient un célèbre écrivain romancier français.

     

    Dans son œuvre, Zola dépeint la société du Second empire dans toute sa diversité. Il aborde par exemple les sujets suivants :

    - la dureté envers les ouvriers comme dans Germinal (1885), l’un de ses romans les plus connus

    - les nouveautés de son époque comme l’avènement des grands magasins dans con ouvrage Au bonheur des Dames(1883)

    Les Rougon Macquart  regroupent un ensemble de 20 romans écrits par Zola entre 1870 et 1893. L’auteur lui donne le sous titre de Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire. Ainsi, cet ensemble composé notamment de l’Assommoir (1876), Nana (1879) et Germinal (1885) est une description du Second Empire avec des personnages hauts en couleur.

    Thérèse Raquin est le troisième roman d’Emile Zola. Publiée en 1867, Zola affirme qu’il a voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Cette phrase fait de ce livre l’un des premiers reflets de la théorie naturaliste d’Emile Zola

     

    Zola et le naturalisme

    Zola est une figure du naturalisme littéraire : le naturalisme est un mouvement qui prolonge le réalisme et qui s’attache à peindre la réalité en s’appuyant sur un travail de documentation minutieux. Ainsi, on comprend pourquoi les œuvres d’Emile Zola sont si précises et détaillées sur son époque. Par exemple, Germinal offre un témoignage précis de la vie et des conditions de travails des mineurs durant le Second Empire.

    Ce mouvement est incarné par plusieurs auteurs de la fin du XIXème comme notamment Emile Zola ou encore Jules de Goncourt : fondateur de la célèbre académie Goncourt, qui de nos jours, décerne le prix Goncourt.

     

    En 1898, Zola apparaît sur la scène publique pour son implication dans l’affaire Dreyfus : il publie une tribune dans l’Aurore en faveur de ce dernier « J’accuse ….». Dans un long monologue ou il s’adresse au président français Félix Faure Zola remet en cause la délibération du conseil de guerre à l’encontre du capitaine Dreyfus et met à jour les inactions des généraux… 

    Cela lui a valu un procès qui se conclut en exil forcé à Londres. Peu après son retour à Paris en 1902, il meurt asphyxié à l’oxyde de carbone. 

     

     

     

    A.B

    « Lettre de Josep à MariaL'exil de Victor Hugo, le rêveur du XIXème siècle »